Notes diverses du chapitre sur l’atmosphère
1Remarque sur la constante A
A dépend des unités employées, mais aussi des sources…
L’expression classique de l’équation d’état (1) p = A ρ T est p = (R / M) ρ T où R est la constante des gaz parfaits et M la masse molaire de l’air.
En général, on trouve M = 28,9644 g/mol, mais R varie selon les sources : on trouve R = 8,31432 J/(mol K) (valeur qui semble avoir été retenue pour les calculs d’atmosphère standard) et R = 8,31447 J/(mol K) dans des sources plus récentes comme le site du NIST (National Institute of Standards and Technology, USA).
Dans le premier cas, on trouve ρ0std = M p0std / (R T0std) = 1224,999 g/m3 ; dans le second, ρ0std = 1224,977 g/m3.
De façon à rester proche des valeurs publiées de l’atmosphère standard, j’ai choisi d’adopter directement ρ0std = 1225 g/m3, ce qui dispense d’expliciter R et M.
2Résolution des équations (1) et (2) en atmosphère standard
(1) p = A ρ T
(2) dp = – ρ g dZ.
Remarque : l’équation (2) montre que si p est en hPa, Z est en hm.
Des équations (1) et (2) on tire dp / p = – ρ g dZ / (A ρ T) et donc (N1) dp / p = – g dZ / (A T)
Comme T = T0std – µ Z, on a dT = – µ dZ avec µ = 0,65 puisque Z est en hm ; donc dp / p = g dT / (µ A T)
Posons α = g / (µ A)
(N1) implique alors dp / p = α dT / T
D’où ln(p) = α ln(T) + C où C est donné par ln(p0std) = α ln(T0std) + C
p = p0std (T / T0std)α avec α = g / (µ A) = g / (0,65 A)
T / T0std s’écrit aussi sous la forme T / T0std = (T0std – µ Z) / T0std = 1 – (µ / T0std) Z
Comme on l’a vu précédemment, on peut, dans cette expression, adopter pour Z une unité quelconque si µ est choisi en conséquence (seul le produit µ Z importe) ; on peut donc revenir à Z en kft (unité plus usuelle que l’hectomètre !) avec µ = 1,9812.
Posons Z0 = T0std / µ ; On a alors p = p0std [1 – (Z /Z0)]α avec α = g / (0,65 A) et Z0 = T0std / µ où µ = 1,9812.
Commentaire sur la relation T = T0std – µ Z
Avec les équations dont nous disposons maintenant, nous pouvons chercher une explication physique à la relation T = T0std – µ Z, dans le comportement adiabatique de l’atmosphère suggéré par le CNES.
Ce comportement adiabatique se traduit, pour un volume V à la pression p, par p Vγ = Cte ; ou, de façon équivalente par p ρ-γ = Cte, puisque ρ = masse / V. Avec, classiquement, γ = 1,4 pour l’air sec.
Or on a aussi, du fait de l’équation d’état du gaz parfait, p / (ρ T) = A qui, en élevant à la puissance -γ donne p-γ ργ Tγ = A-γ.
En faisant le produit des deux expressions on élimine le terme en ρ et on obtient p1-γ Tγ = Cte, ou, en différenciant, (1 – γ) dp/p = – γ dT/T
Or l’équation (N1) nous donne dp / p = – g dZ / (A T) ; donc γ dT/T = (1 – γ) g dZ / (A T)
D’où dT = – (γ – 1) g dZ / (A γ) et donc T = T0std – µ Z avec µ = [1 – (1 / γ)] g / A.
C’est tellement beau que là, on s’attend à ce que γ = 1,4 donne µ = 0,65 puisque Z est en hm. Malheureusement, on obtient µ = 0,98. Pour obtenir µ = 0,65 il faudrait que γ = 1,235.
Pourquoi pas, après tout dans l’atmosphère, on n’a pas que de l’air sec : il y a de l’eau, des mouettes dont l’étude expérimentale de la compression adiabatique est interdite, etc.
Mais plus sérieusement, la bonne explication est que l’atmosphère n’a pas un comportement adiabatique : on a bien p ρ-a = Constante, mais avec a différent de γ. D’ailleurs, pour exprimer p en fonction de Z, le CNES utilise la même formule que nous (avec α arrondi à 5,256) et non celle qui résulterait de µ = [1 – (1 / γ)] g / A avec γ = 1,4.
3Altitude réelle Z et altitude géopotentielle H.
Source : PDAS (Public Domain Aeronautical Software).
L’idée est de créer une nouvelle échelle des altitudes qui ramène l’accélération de la pesanteur à une constante g0 : g0 = 9,80665 m/s2, valeur de g pour Z = 0 et à 45,5425° de latitude (ça ne s’invente pas !).
Avec cette échelle, la variation d’énergie potentielle correspondant à un petit déplacement vertical dH est égale à g0 dH. Le même déplacement se traduit par une variation dZ de l’altitude réelle, et la variation d’énergie potentielle est maintenant donnée par g dZ (g étant fonction de Z). H est donc définie par l’équation différentielle g0 dH = g dZ.
Si r0 est le rayon terrestre à la même latitude que celle à laquelle on a déterminé g0, on a l’équation connue g / g0 = [r0 / (r0 + Z)]2.
L’équation différentielle s’écrit donc dH = (g / g0) dZ = [r0 / (r0 + Z)]2 dZ.
Donc H = Cte – r02 / (r0 + Z)
Si on ajoute la condition H = 0 pour Z = 0, on a 0 = Cte – r02 / (r0 + 0) et donc Cte = r0.
D’où H = r0 Z / (r0 + Z), et réciproquement Z = r0 H / (r0 – H)
L’avantage apporté par l’altitude géopotentielle H est que l’intégration de dp / p = – g dH / (A T) qui mène au calcul de p en fonction de H est simplifiée par le fait que g = g0.
En supposant que g est constant dans l’équation (N1) dp / p = – g dZ / (A T), nous avons en fait admis implicitement que Z = H.
Sachant que r0 # 6 357 km (j’ai lu que r0 = 6 356, 766 km !), l’erreur pour Z = 11 km est de Z – H = Z – r0 Z / (r0 + Z) = Z2 / (r0 + Z) = 0,019 km soit 19 m ou encore 62 ft.
Une telle erreur est suffisante pour se convaincre que les calculs d’altitude à quelques ft près n’ont d’intérêt pratique que l’évaluation de la précision des formules. Mais elle reste assez faible pour qu’on se dispense d’appliquer une correction à tous les calculs…
4Développement limité de Zp = Z0 [1 – (p / p0std)1/α]
Comme p # p0std, il est commode de poser p / p0std = 1 + ε ; d’où ε = (p / p0std) – 1 = (p – p0std) / p0std
Zp = Z0 [1 – (p / p0std)1/α] = Z0 [1 – (1 + ε)1/α];
Zp # Z0 [1 – (1 + ε / α)] = – ε Z0 / α = (p0std – p) Z0 / (α p0std)
Zp # [T0std / (µ α p0std)] (p0std – p)
Avec p0std = 1013,25 ; T0std = 288,15 ; µ = 1,9812 ; α = 5,25588 et Zp en kft on a
T0std / (µ α p0std) # 0,0273
Cette formule étant rapidement fausse quand p s’éloigne de p0std nous limiterons son application aux pressions comprises dans la fenêtre de calage de l’altimètre (950 à 1050 hPa). Comme ε varie alors de – 0,062 à + 0,037 l’emploi de la formule est légitime.
On note qu’au lieu de la valeur classique de 28 ft/hPa (qui a l’avantage d’être applicable à des pressions plus basses, mais conduit à des erreurs plus fortes aux hautes pressions) on trouve ici, avec une approximation du 1er ordre, 27,3 ft / hPa (avec des avantages et inconvénients inverses).
Un bon compromis (facile à vérifier avec un tableur) est de choisir une valeur intermédiaire de 27,6 ft/hPa qui conduit à une erreur maximum inférieure à 30 ft aux extrémités de la fenêtre de calage. Par contre, si on veut étendre le domaine d’application à des altitudes plus élevées et donc des pressions plus faibles, on peut prendre la valeur de 28 ft/hPa.
5Affichage Zind de l’altimètre calé à la pression pc
Rappel des hypothèses :
- (H1) Zind = Zp – Zpc où Zp est l’altitude pression correspondant à p et Zpc l’altitude pression correspondant à pc
- (H2) Zind = Z0 [1 – (p / pc)1/α]
Prenons deux pressions p1 et p2. L’altimètre calé à p0std affiche respectivement Zp1 et Zp2. Donc on trouve une différence égale à Zp2 –
Zp1 entre les deux points de mesure, et cela dans les deux hypothèses H1 et H2. Cette différence correspond, en atmosphère standard, à la hauteur entre les deux points de mesure ; il serait logique qu’en changeant le calage de l’altimètre, cette différence soit inchangée.
L’altimètre calé à pc quelconque affiche selon l’hypothèse
- H1 : Zind1 = Zp1 – Zpc et Zind2 = Zp2 – Zpc
D’où Zind2 – Zind1 = Zp2 – Zp1.
La différence d’altitude pression est bien conservée.
- H2 : Zind1 = Z0 [1 – (p1 / pc)1/α] et Zind2 = Z0 [1 – (p2 / pc)1/α]
Donc Zind2 – Zind1 = Z0 [(p1 / pc)1/α – (p2 / pc)1/α]
Zind2 – Zind1 = Z0 (p11/α – p21/α) / pc1/α
Or Zp2 – Zp1 = Z0 (p11/α – p21/α) / p0std1/α
Donc Zind2 – Zind1 = Zp2 – Zp1 implique que p1 = p2 ou pc = p0std, ce qui n’est pas le cas général recherché.
Seule l’hypothèse H1 convient.
6Démonstration de Zρ # Zp + 0,1186 Δt
On part de Zρ = Zp + (Tstd / µ) [1 – (Tstd / T)1/(α-1)]
Tstd = T0std – µ Zp donc Tstd / µ = (T0std / µ) – Zp
T = Tstd + Δt ; posons T = Tstd (1 + ε) avec ε = Δt / Tstd
On a alors (Tstd / T)1/(α-1) = (1 + ε)-1/(α-1) # 1 – ε / (α-1)
Donc 1 – (Tstd / T)1/(α-1) # 1 – 1 + ε / (α-1) = ε / (α-1) = Δt / [(α-1) Tstd]
En reportant ces valeurs dans l’expression donnant Zρ, on obtient
Zρ # Zp + Δt (Tstd / µ) / [(α-1) Tstd]
ce qui donne Zρ # Zp + Δt / [(α-1) µ]
Comme 1 / [(α-1) µ] = 0,1186 avec µ = 1,9812
Zρ # Zp + 0,1186 Δt
7Rappel des notations
Si ce n’est pas clair, relisez tout ce qui précède. Non, je plaisante…
Mais peut-être faut-il rappeler les notations qui vont être souvent employées dans la suite : à une pression p on associe Z(p) qui est l’altitude réelle où règne la pression p, et Zp qui est l’altitude pression correspondant à p, c’est-à-dire l’altitude à laquelle on trouverait la pression p en atmosphère standard.
Z(QFE) = Z_AD signifie simplement que QFE est la pression qui règne à l’altitude réelle Z_AD, ou inversement qu’à la pression QFE correspond l’altitude réelle Z_AD.
Mais comme à la pression QFE on sait aussi associer l’altitude pression ZQFE, on peut dire de façon moins simple que « Z(QFE) est l’altitude réelle correspondant à l’altitude pression ZQFE« , la correspondance en question étant qu’aux deux altitudes (altitude réelle et altitude en atmosphère standard) règne la même pression QFE.
8Résolution des équations (1) et (2) en atmosphère quelconque
(1) p = A ρ T
(2) dp = – ρ g dZ.
On en tire dp / p = – ρ g dZ / (A ρ T) et donc (N1) dp / p = – g dZ / (A T)
Par ailleurs, on a p = p0std [1 – (Zp / Z0)]α par définition de Zp
Donc p / p0std = [(Z0 – Zp) / Z0]α
En différenciant on obtient (N2) dp / p = – α dZp / (Z0 – Zp)
Le rapprochement des deux expressions (N1) et (N2) de dp / p donne :
– g dZ / (A T) = – α dZp / (Z0 – Zp) avec T = µ (Z0 – Zp) + Δt
dZ = T dZp / [µ(Z0 – Zp)]
dZ = [µ (Z0 – Zp) + Δt] dZp / [µ(Z0 – Zp)]
dZ = [1 + (Δt / µ) / (Z0 – Zp)] dZp
En intégrant, on obtient :
(N3) Z = Zp – (Δt / µ) ln(Z0 – Zp) + C
Comme l’équation (N3) s’applique aux valeurs Z(Q) et ZQ d’une part, et aux valeurs Z(p) et Zp d’autre part, on a
Z(p) = Zp – (Δt / µ) ln(Z0 – Zp) + C
Z(Q) = ZQ – (Δt / µ) ln(Z0 – ZQ) + C
et donc par différence :
(3) Z(p) – Z(Q) = Zp – ZQ – (Δt / µ) ln[(Z0 – Zp) / (Z0 – ZQ)]
9Formule (M bis) sous la forme ΔZ # ΔZp T / Tstd
Partons de la formule (3)
(3) Z(p) – Z(Q) = (Zp – ZQ) – (Δt / µ) ln[(Z0 – Zp ) / (Z0 – ZQ)]
Si Δt = 0 alors Z(p) = Z(Q) + (Zp – ZQ)
On suppose dans la suite que Δt est non nul.
Dans la formule (3), Zp et ZQ n’ont pas un rôle totalement symétrique.
Pour tendre vers une formule (M) symétrique (ne privilégiant ni p ni Q), une bonne idée est de « partir du milieu » et de définir une altitude pression moyenne : ZM = (ZQ + Zp) / 2 = ZQ + (ΔZp / 2).
On note que, puisque 2 ZM = ZQ + Zp, on a bien sûr Zp – ZM = ZM – ZQ (= ΔZp / 2).
Posons pour simplifier les notations TM = Tstd(ZM) = µ (Z0 – ZM).
On en déduit que Z0 – Zp = Z0 – ZM + ZM – Zp = (TM / µ) – (Zp – ZM)
Et, de même, Z0 – ZQ = Z0 – ZM + ZM – ZQ = (TM / µ) + (ZM – ZQ)
Posons X = µ (ZM – ZQ) / TM
On a donc X TM / µ = Zp – ZM = ZM – ZQ = ΔZp / 2.
L’argument de la fonction ln peut s’écrire,
(Z0 – Zp ) / (Z0 – ZQ) = (1 – X) / (1 + X)
Donc (3) devient
µ ΔZ = 2 X TM + Δt ln[(1 + X) / (1 – X)]
Si ΔZp = Zp – ZQ = 2 X TM / µ est « assez petit » pour que X << 1, on peut utiliser le développement limité de ln [(1 + X) / (1 – X)] qui est :
ln [(1 + X) / (1 – X)] # 2 X + 2 X3 / 3
On a alors : µ ΔZ # 2 X TM + 2 Δt (X + X3 / 3)
µ ΔZ # 2 X (TM + Δt) + 2 Δt X3 / 3
Comme TM + Δt = T(ZM) (température réelle) on a
µ ΔZ # 2 X T(ZM) + 2 Δt X3 / 3
µ ΔZ # µ T(ZM) ΔZp / TM + (2 Δt / 3) [(µ ΔZp) / (2 TM)]3
ΔZ # ΔZp [T(ZM) / TM] + µ2 Δt (ΔZp / TM)3 / 12
D’où la formule approchée (M bis) ΔZ /T(ZM) # ΔZp / TM avec T(ZM) = TM + Δt
Précision
En appliquant la formule (M) au calcul de ΔZ, on arrive à la valeur approchée ΔZapprox = ΔZp [T(ZM) / TM]
Donc ΔZ # ΔZapprox + µ2 Δt (ΔZp / TM)3 / 12
ΔZapprox – ΔZ # – µ2 Δt (ΔZp / TM)3 / 12
Cette expression fournit l’ordre de grandeur de l’erreur commise sur le calcul de ΔZ, soit puisque µ # 2, ΔZapprox – ΔZ # – Δt (ΔZp / TM)3 / 3
Notre modèle étant limité à la troposphère : Zp ≤ 35 kft et ZQ ≥ 0
Sans perdre de temps à le démontrer, ΔZp / TM est évidemment maximum pour ΔZp = 35 kft et ZM = ΔZp / 2. On a alors TM = T0std – 35 µ / 2 = 253 K.
Si Δt = 25 °C, Δt (ΔZp / TM)3 / 3 est majoré par 25 x (35 / 253)3 / 3 = 0,022 kft soit 22 ft.
Ceci dit, Δt (ΔZp / Tstd)3 / 3 fournit un ordre de grandeur mais n’est pas un majorant de l’erreur. Donc plutôt que de travailler sur le développement limité, mieux vaut directement calculer l’erreur sur ΔZ qui vaut:
(Δt / µ) {2 X – ln [(1 + X) / (1 – X)]} avec X = (µ ΔZp) / (2 TM).
Avec ΔZp = 35 kft ; TM = T0std – 35 µ / 2 = 253 K ; Δt = 25 °C et donc X # ΔZp / TM = 0,138.
Le calcul avec cette valeur de X confirme l’erreur de 22 ft.
On voit que l’hypothèse selon laquelle ΔZp est « assez petit » (pour que l’approximation sur le calcul de ΔZ soit correcte) est vérifiée. La formule (M) est applicable dans toute la troposphère (35 kft) avec TM déterminée à mi-parcours entre ZQ et Zp.
Mais c’est là que ça se complique un peu, car même si on peut aisément calculer TM à mi-parcours , il est tentant d’utiliser la température standard Tstd que l’on connait, voire T0std. Il est donc important de voir la sensibilité de la formule (M) au rapport T / Tstd choisi pour le calcul de ΔZ.
Influence du point de calcul du rapport T / Tstd
La formule générale donnant T / Tstd est
T / Tstd = (Tstd + Δt) / Tstd
avec Tstd = T0std – µ Zp
Valeur approchée calculée : ΔZappr_M = ΔZp [T(ZM) / TM]
Si au lieu de cela on calcule ΔZappr_p = ΔZp [T(Zp) / Tp], on commet une erreur relative
δ = (ΔZappr_p – ΔZappr_M) / ΔZappr_M
δ = {[T(Zp) / Tp] – [T(ZM) / TM]} TM / T(ZM)
Posons K = [T(Zp) / Tp] – [T(ZM) / TM] K = [T(Zp) TM – T(ZM) / Tp] / [T(Zp) T(ZM)] K = [T(Zp) TM – T(ZM) / Tp] / [T(Zp) T(ZM)] K = Δt [TM – Tp] / [T(Zp) T(ZM)] K = Δt µ [Zp – ZM] / [T(Zp) T(ZM)] K = Δt µ ΔZp/ [2 T(Zp) T(ZM)]
On peut, pour évaluer l’ordre de grandeur de l’erreur, prendre µ # 2 (mais en notant bien que les altitudes sont obligatoirement en kft dans la suite du calcul d’erreur).
δ = K TM / T(ZM)
En tenant compte de µ # 2 on voit que l’erreur relative sur ΔZ est
δ = Δt ΔZp TM / [T(Zp) T(ZM)2]
On voit que l’erreur relative est maximum si ΔZp l’est et si T(Zp) est minimum, c’est à dire Zp maximum et Δt = – 25 °C
Prenons donc Zp = 12 kft (FL 120), ZM = 6 kft ; et donc ΔZp = 12 kft
TM = 288 – 2 x 6 = 276 ; T(ZM) = TM – 25 = 251
Tp = 288 – 2 x 12 = 264 ; T(Zp) = Tp – 25 = 239
δ = – 25 x 12 x 276 / [239 x 2512] = – 0,0055
Comme ΔZ # ΔZp T(ZM) / TM = 12 x 251 / 276 = 10,913 kft, l’erreur absolue est de – 0,0055 x 10,913 kft = – 0,060 kft
Remplaçons maintenant p par Q, ce qui revient à dire que maintenant on estime T / Tstd à l’altitude pression ZQ au lieu de ZM
On a une erreur relative sur ΔZ égale à
δ = Δt ΔZp TM / [T(ZQ) T(ZM)2]
Pour Q donné, δ est maximum si ΔZp (et dont Zp) l’est, et si Δt = – 25 °C
Il est intéressant de prendre Q = p0std puisque ZQ = 0 et TQ = 288
Prenons encore Zp = 12 kft (FL 120), ZM = 6 kft ; et donc ΔZp = 12 kft
TM = 288 – 2 x 6 = 276 ; T(ZM) = TM – 25 = 251
TQ = 288 ; T(Zp) = Tp – 25 = 263
δ = – 25 x 12 x 276 / [288 x 2512] = – 0,0046
Comme ΔZ est inchangé # ΔZp T(ZM) / TM = 12 x 251 / 276 = 10,913 kft, l’erreur absolue est de – 0,0046 x 10,913 kft = – 0,050 kft
Le fait de prendre Tstd « en bas » plutôt qu' »en haut » (Q au lieu de p) est favorable grâce au terme en 1 / T(ZQ) au lieu de 1 / T(Zp) dans le calcul de l’erreur relative.
On note que si Q correspond à une pression entre 990 et 1040 hPa (plage maxi du QFF et du QNH), ZQ varie de – 723 à + 641 ft. Donc si au lieu de la valeur de TQ (qui va de 288 + 2 x 0,72 = 289,5 à 288 – 2 x 0,64 = 286,5) on prend systématiquement 288, on introduit (en gros, car Δt intervient) une erreur relative de 1,5 / 288 = 0,5 %. Pour que cela fasse 50 ft, il faut que ΔZp = 10 kft.
Donc on peut admettre que la formule (M) s’applique jusqu’au FL 100 avec Tstd = T0std dès lors que Q est un QNH ou un QFF (autrement dit, pas si c’est un QFE d’un aérodrome d’altitude).
10Calcul de T / Tstd ou Tstd / T quand Tstd # T0std
Les formules (M) et (M bis) comportent un terme multiplicatif (T / Tstd) ou (Tstd / T) avec T = Tstd + Δt
On a vu que ce terme doit, idéalement, être calculé à l’altitude pression moyenne (ZQ + Zp) / 2 = ZQ + (ΔZp / 2)
On a vu également que pour peu (!) qu’on reste en dessous du FL 120, et que Q soit compris entre 990 et 1040 hPa, on peut prendre Tstd = T0std. Si Q correspond à un QFE et se rapproche de la limite de la fenêtre de calage, l’erreur relative tend vers 2 x 1,77 / 288 = 0,012 puisque Z950 hPa = 1,77 kft. Il faut encore que ΔZp ou ΔZp atteigne 4 kft pour que cela corresponde à une erreur de 50 ft.
Dans (T / T0std), le terme Δt / T0std introduit par tranche de 3000 ft et 10°C une correction de 10 x 3000 / 288 = 104 ft.
Avec (T0std / T) = 1 / [1 + (Δt / T0std)] on n’obtient pas la valeur approché [1 – (Δt / T0std)] mais en fait une correction de 95 ft par tranche de 3000 ft et 10°C.
Il en résulte qu’en pratique, on peut écrire (T / T0std) = [1 + (Δt / T0std)] et (Tstd / T) = [1 – (Δt / T0std)] pour peu qu’on prenne un terme correctif moyen de 100 ft par tranche de 3000 ft et de 10°C, ou encore 1 % par tranche de 3°C.
11Démonstration de (9) Zp # ZQ + {[T2 + 2 µ [Z(p) – Z(Q)] Δt]1/2 – T} (Z0 – ZQ) / Δt
Partons de la variante de la formule (3) :
(N4) ΔZ = ΔZp – (Δt / µ) ln[1 – (µ ΔZp / Tstd)] avec Tstd = Tstd(Zp)
Si Δt = 0 alors ΔZp = ΔZ
On suppose dans la suite que Δt est non nul.
Posons X = µ ΔZp / Tstd ; l’équation devient
µ ΔZ = X Tstd – Δt ln (1 – X)
Le développement limité de ln (1 – X) étant ln (1 – X) # – X – X2 / 2, on a quand X (et donc ΔZp) est « assez petit »
µ ΔZ # X Tstd + Δt (X + X2 / 2)
µ ΔZ # X (Tstd + Δt) + Δt X2 / 2
Comme Tstd + Δt = T (température réelle) on a
µ ΔZ # X T + Δt X2 / 2
X peut donc être approximé comme la racine de l’équation du second degré
Δt X2 / 2 + X T – µ ΔZ = 0
Δ = T2 + 4 µ ΔZ Δt / 2 = T2 + 2 µ ΔZ Δt
Signe de Δ (on se doute qu’il est positif ou nul puisqu’à toute altitude correspond une altitude pression, donc une racine !) :
Quand Δt est positif, Δ est positif.
Quand Δt est négatif, le pire cas est obtenu pour |Δt| maximum.
Prenons Δt = – 25°C ; l’ordre de grandeur de T est alors de 288 – 25 # 260 K ; pour que Δ s’annule, il faudrait que ΔZ atteigne 670 kft ; on a de la marge.
Δ est donc bien positif, et l’équation admet deux racines
Si Δt > 0 on a deux racines de signes opposés ; seule la racine positive nous intéresse
X Δt = – T + (Δ)1/2
Donc µ ΔZp Δt / Tstd # – T + (Δ)1/2 avec Δ = T2 + 2 µ ΔZ Δt
ΔZp # [(T2 + 2 µ ΔZ Δt)1/2 – T] Tstd / (µ Δt)
Remarque
Δ = T2 [1 + (2 µ ΔZ Δt) / T2]
Si l’on considère le second terme entre crochets comme petit devant 1 (d’ailleurs il l’est, puisque pour ΔZ = 35 kft et Δt = – 25°C il est de l’ordre de – 2 x 2 x 35 x 25 / 2602 = – 0,05) on peut écrire
(Δ)1/2 # T [1 + (µ ΔZ Δt) / T2] = T + (µ ΔZ Δt) / T
µ ΔZp Δt / Tstd # – T + T + (µ ΔZ Δt) / T
ΔZp / Tstd # ΔZ / TOn retrouve la formule (M)
Si Δt <0 on a deux racines positives X+ Δt = – T + (Δ)1/2 et X– Δt = – T – (Δ)1/2
Le développement limité de Δ nous indique que
- l’ordre de grandeur de X+ est donné par
X+ Δt # – T + T + (µ ΔZ Δt) / T soit X+ # µ ΔZ / T
et donc µ ΔZp / Tstd # µ Z / T - l’ordre de grandeur de X– est donné par
X– Δt # – T – T soit X- # – 2 T / Δt
et donc µ ΔZp / Tstd # – 2 T / Δt [aberrant]
C’est bien, comme dans le cas où Δt > 0, la racine X+ qu’il faut prendre.
12Démonstration des formules (10)
Partons de la variante de la formule (3) :
(N4) ΔZ = ΔZp – (Δt / µ) ln[1 – (µ ΔZp / Tstd)] avec Tstd = Tstd(Zp)
Si Δt = 0 alors ΔZp = ΔZ
On suppose dans la suite que Δt est non nul.
De façon similaire à de ce que nous avons vu dans l’étude de la formule (M), effectuons le changement de variable
ZM = Zp + ΔZp / 2 ; avec « M » comme « milieu »
Tstd(ZM) = T0std – µ ZM = T0std – µ (Zp + ΔZp / 2) = Tstd(Zp) – µ ΔZp / 2 = Tstd – µ ΔZp / 2
Donc Tstd = Tstd(ZM) + µ ΔZp / 2
1 – (µ ΔZp / Tstd) = (Tstd – µ ΔZp) / Tstd = [Tstd(ZM) + µ ΔZp / 2 – µ ΔZp] / [Tstd(ZM) + µ ΔZp / 2]
1 – (µ ΔZp / Tstd) = {1 – (µ ΔZp) / [2 Tstd(ZM)]} / {1 + (µ ΔZp) / [2 Tstd(ZM)]}
L’équation (N4) s’écrit :
ΔZ = ΔZp + (Δt /µ) ln {{1 + (µ ΔZp) / [2 Tstd(ZM)]} / {1 – (µ ΔZp) / [2 Tstd(ZM)]}}
Posons X = (µ ΔZp) / [2 Tstd(ZM)]
On a alors µ ΔZp = 2 X Tstd(ZM) avec Tstd(ZM) = Tstd(Zp) – µ ΔZp / 2 = Tstd – µ ΔZp / 2
Donc µ ΔZp = 2 X (Tstd – µ ΔZp / 2)
µ ΔZp (1 + X) = 2 X Tstd
ΔZp = 2 X Tstd / [µ (1 + X)]Et Tstd(ZM) = Tstd – µ ΔZp / 2 = Tstd – X Tstd / (1 + X) = Tstd / (1 + X)
L’équation devient :
µ ΔZ = 2 X Tstd(ZM) + Δt ln [(1 + X) / (1 – X)]
Le développement limité de ln [(1 + X) / (1 – X)] étant ln [(1 + X) / (1 – X)] # 2 X + 2 X3 / 3, on a quand X (et donc ΔZp) est « assez petit »
µ ΔZ # 2 X Tstd(ZM) + 2 Δt (X + X3 / 3)
µ ΔZ # 2 X Tstd / (1 + X) + 2 Δt (X + X3 / 3)
X peut donc être approximé comme la racine de l’équation
3 µ ΔZ (1 + X) = 6 X Tstd + 2 Δt (3 X + X3) (1 + X)
– 3 µ ΔZ – 3 µ ΔZ X + 6 X Tstd + 2 Δt (3 X + X3) + 2 Δt (3 X2 + X4) = 0
2 Δt X4 + 2 Δt X3 + 6 Δt X2 + 3 (2 Tstd + 2 Δt – µ ΔZ) X – 3 µ ΔZ = 0
Si Δt = 0 ; X = µ ΔZ / (2 Tstd – µ ΔZ)
ΔZp = 2 X Tstd / [µ (1 + X)] = 2 µ ΔZ Tstd / [µ (2 Tstd – µ ΔZ + µ ΔZ)] ΔZp = ΔZ ; c’est rassurant.
La résolution de cette équation fait un peu peur.
Mais on peut procéder par itérations ; sachant que X est petit, on peut écrire l’équation sous la forme
3 (2 Tstd + 2 Δt – µ ΔZ) X = 3 µ ΔZ – 2 Δt X2 (3 + X + X2)
- Posons K = 2 Tstd + 2 Δt – µ ΔZ
- Xn+1 = µ ΔZ / K – 2 Δt Xn2 (3 + Xn + Xn2) / (3 K)
X0 = 0 –> X1 = µ ΔZ / K –> X2 = µ ΔZ / K – 2 Δt X12 (3 + X1 + X12) / (3 K) –> etc. - Après itérations, on calcule ΔZp = 2 X Tstd / [µ (1 + X)]
Remarque : X1 = µ ΔZ / K donne ΔZp = 2 X Tstd / [µ (1 + X)] = 2 (µ ΔZ / K) Tstd / [µ (1 + µ ΔZ / K)]
ΔZp = 2 ΔZ Tstd / (K + µ ΔZ) ; or K + µ ΔZ = 2 Tstd + 2 Δt = 2 T
Donc ΔZp = ΔZ Tstd / T ; c’est la formule (M)
13Application numérique : évaluation des formules donnant ΔZp en fonction de ΔZ
Commençons par établir les données en procédant dans l’autre sens.
Soit un déplacement vertical de ΔZp = 15 kft à partir de ZQ = 5 kft ; µ = 1,9812 ; T0std = 288,15 K ; ou – 25°C
Le calcul exact avec la formule [équivalente à (3) et déjà utilisée dans d’autres notes] (N4) ΔZ = ΔZp – (Δt /µ) ln [1 – (µ ΔZp / Tstd)] où Tstd = Tstd(ZQ) donne
- Tstd = Tstd(ZQ) = 288,15 – 1,9812 x 5 = 278,244 K
- Δt = + 25°C
ΔZ = 25 – (25 / 1,9812) ln [1 – (1,9812 x 25 / 278,244)] = 27,4736 kft - Δt = – 25°C
ΔZ = 25 + (25 / 1,9812) ln [1 – (1,9812 x 25 / 278,244)] = 22,5264 kft
D’où les données : déplacement vertical de ΔZ = 27,4736 kft (Δt = + 25°C) ou 22,5264 kft (Δt = – 25°C) à partir de ZQ = 5 kft ; Tstd(ZQ) = 288,15 – 1,9812 x 5 = 278,244 K
1 – Formule (M bis) ΔZp # ΔZ Tstd / T
1.1 – Tstd = Tstd(ZQ) = 278,244 K
- Δt = + 25°C ; T = Tstd + Δt = 278,244 + 25 = 303,244 K
ΔZp # 27,4736 x 278,244 / 303,244 = 25,209 kft
(erreur de + 209 ft) - Δt = – 25°C ; T = Tstd + Δt = 278,244 – 25 = 253,244 K
ΔZp # 22,5264 x 278,244 / 253,244 = 24,750 kft
(erreur de – 250 ft)
1.2 – Tstd estimé à mi-chemin [estimé à 5 + ΔZ / 2], Tstd # 288 – 2 x (5 + ΔZ / 2) = 278 – ΔZ
- Δt = + 25°C ; Tstd = 278 – 27 = 251 K ; T = Tstd + Δt = 251 + 25 = 276 K
ΔZp # 27,4736 x 251 / 276 = 24,985 kft
(erreur de – 15 ft) - Δt = – 25°C ; Tstd = 278 – 23 = 255 K ; T = Tstd + Δt = 255 – 25 = 230 K
ΔZp # 22,5264 x 255 / 230 = 24,975 kft
(erreur de – 25 ft)
1.3 – Tstd pris à mi-chemin [5 + 25 / 2], Tstd = 288,15 – 1,9812 x 17,5 = 253,479 K
- Δt = + 25°C ; T = Tstd + Δt = 253,479 + 25 = 278,479 kft
ΔZp # 27,4736 x 253,479 / 278,479 = 25,007 kft
(erreur de + 7 ft) - Δt = – 25°C ; T = Tstd + Δt = 253,479 – 25 = 228,479 K
ΔZp # 22,5264 x 253,479 / 228,479 = 24,991 kft
(erreur de – 9 ft)
2 – Formule (9 bis) ΔZp # [(T2 + 2 µ ΔZ Δt)1/2 – T] Tstd / (µ Δt)
Avec Tstd = Tstd(ZQ) et T = Tstd + Δt
- Δt = + 25°C ; Tstd = 278,244 K ; T = Tstd + Δt = 278,244 + 25 = 303,244 KΔZp = [(303,2442 + 2 x 1,9812 x 27,4736 x 25)1/2 – 303,244] 278,244 / (1,9812 x 25)ΔZp = 25,025 (+ 25 ft)
- Δt = – 25°C ; Tstd = 278,244 K ; T = Tstd + Δt = 278,244 – 25 = 253,244 KΔZp = [(253,2442 – 2 x 1,9812 x 22,5264 x 25)1/2 – 253,244] 278,244 / (1,9812 x – 25)ΔZp = 24,969 (- 31 ft)
3 – Formules (10 bis) – Calcul par itération
Tstd = Tstd(ZQ) = 278,244 K
K = 2 Tstd + 2 Δt – µ ΔZ
X = µ ΔZ / K – 2 Δt X2 (3 + X + X2) / (3 K)
X0 = 0 –> X1 = µ ΔZ / K –> X2 = µ ΔZ / K – 2 Δt X12 (3 + X1 + X12) / (3 K) –> etc.
ΔZp = 2 X Tstd / [µ (1 + X)]
- Δt = + 25°C ; Tstd = 278,244 K ; ΔZ = 27,4736 kft
K = 2 x 278,244 + 2 x 25 – 1,9812 x 27,4736 = 552,0573
X = 1,9812 x 27,4736 / 552,0573 – 2 x 25 X2 (3 + X + X2) / (3 x 552,0573)
X = 0,098 596 – 0,030 190 X2 (3 + X + X2)
Itérations : X1 = 0,098 596 ; X2 = 0,097 684 ; X3 = X4 = 0,097 701
ΔZp = 2 x X x 278,244 / [1,9812 (1 + X)] X1 -> 25,209 [idem formule (M)] ; X2 -> 24,996 ; X3 et X4 -> 25,0001
Le premier calcul (X2) du polynôme est déjà à 4 ft près. - Δt = – 25°C ; Tstd = 278,244 K ; ΔZ = 22,5264 kft
K = 2 x 278,244 – 2 x 25 – 1,9812 x 22,5264 = 461,8587
X = 1,9812 x 22,5264 / 461,8587 + 2 x 25 X2 (3 + X + X2) / (3 x 461,8587)
X = 0,096 630 + 0,036 086 X2 (3 + X + X2)
Itérations : X1 = 0,096 630 ; X2 = 0,097 676 ; X3 = 0,097 700 ; X4 = X5 = X3
ΔZp = 2 x X x 278,244 / [1,9812 (1 + X)] X1 -> 24,750 [idem formule (M)] ; X2 -> 24,994 ; X3 -> 24,999 8 ; X4 et X5 -> 24,999 9
calcul de X2 limité à 3 : 24,986 (erreur 14 ft)
calcul de X2 limité à 3 + X : 24,994 (erreur 6 ft)
calcul de X2 complet 3 + X + X2 : 24,994 (erreur 6 ft)
4 – Formules (11) – Calcul par itération
- Premier terme : Y0 = ΔZ
- Termes suivants : Yn+1 = ΔZ – (Δt / µ) ln[1 – Yn / (Z0 – ZQ)]
ZQ = 5 kft [valeur de départ]
- Δt = + 25°C ; ΔZ = 27,4736 kft
Y0 = 27,4736
Y1 = 27,4736 + (25 / 1,9812) ln{1 – Y0 / [(288,15 /1,9812) – 5]}
Y2 = 27,4736 + (25 / 1,9812) ln{1 – Y1 / [(288,15 /1,9812) – 5]}
etc.
Itérations : Y1 = 24,726 70 ; Y2 = 25,029 86 ; Y3 = 24,996 76 ; Y4 = 25,000 38 ; Y5 = 24,999 98 ; Y6 = 25,000 02
Les erreurs successives sont de – 273 ft, + 30 ft, – 3 ft, + 0,4 ft.
La troisième estimation à 3 ft près est déjà très correcte.
- Δt = – 25°C ; ΔZ = 22,5264 kft
Y0 = 22,5264
Y1 = 22,5264 – (25 / 1,9812) ln{1 – Y0 / [(288,15 /1,9812) – 5]}
Y2 = 22,5264 – (25 / 1,9812) ln{1 – Y1 / [(288,15 /1,9812) – 5]}
etc.
Itérations : Y1 = 24,732 45 ; Y2 = 24,970 77 ; Y3 = 24,996 78 ; Y4 = 24,999 63 ; Y5 = 24,999 94 ; Y6 = 24,999 97
Les erreurs successives sont de – 268 ft, – 29 ft, – 3 ft, – 0,4 ft.
La troisième estimation à 3 ft près est déjà très correcte.