Ayant mis un bandeau « PAS DE PUB – Merci » sur la boîte aux lettres, j’ai rapidement constaté que certains fâcheux passaient outre.
Hormis quelques rares artisans, l’immense majorité des contrevenants est constituée d’agences immobilières. Je les ai toutes contactées en leur rappelant que, quand une boite aux lettres mentionne « PAS DE PUB – merci », le dépôt d’une publicité non adressée nominativement est contre-productif pour leur image, et qu’en outre cela constitue une contravention.
Beaucoup en ont tenu compte, car peu ont récidivé. A celles qui ont recommencé j’ai fait savoir un peu plus sèchement qu’il fallait vraiment arrêter, car quelle que soit l’utilité de leur profession que personne ne conteste, elle ne les autorise en rien à aller à la fois contre la loi et contre la volonté de leurs prospects. Certaines ont accusé réception, un comique m’a expliqué au téléphone qu’il avait raison de procéder ainsi (!), et les autres ont fait les morts.
Mais toutes les agences immobilières ont eu la correction de finir par s’arrêter. Sauf deux de Lattes dont la seule réponse a été de renouveler le dépôt de pub une troisième fois.
Conformément à ce que je leur avais annoncé, je les ai mentionnées ici nommément, pour une durée de 6 mois reconductible à chaque récidive.
Les 6 mois sans dépôt de pub de leur part s’étant maintenant écoulés, je les ai enlevées du présent mur des fâcheux.
Dès qu’une des deux recommence ou qu’une autre agence contrevenante atteint son troisième dépôt, je la (ré)affiche. C’est simple et fait en toute franchise puisque je les ai toutes prévenues au fur et à mesure des dépôts intempestifs.
Pour l’instant, ça s’est bien calmé. Comme quoi c’était possible avec un peu de bonne volonté.