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Voyage au Japon – Octobre 2018

Trajet

Durée : 2 semaines

Remerciements

A Suzette, mon épouse, qui, pendant un an, a patiemment recherché des infos sur le web et dans les livres, pour répertorier les visites intéressantes à faire, les moyens de transport adaptés, les plats à goûter, et les usages à respecter au Japon.

A Romain de CFA Voyages qui, répondant de façon très réactive à notre consultation, a pris en compte l’itinéraire que nous avions défini, nous en a proposé quelques adaptations tout-à-fait pertinentes, s’est chargé de toutes les réservations d’hôtels confortables et très bien situés, nous a fourni les billets d’avion, de train et de bus, un roadbook très détaillé décrivant au jour le jour les sites à visiter et les trajets d’une ville à l’autre, ainsi qu’une documentation très complète sur les usages à respecter, les moyens de transport, le service de transport des valises d’un hôtel au suivant, etc.

Photos

(Cliquer au centre pour lancer le diaporama)

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LES REFLEXIONS D’UN TOURISTE AU JAPON

Monnaie et moyens de paiement

La monnaie japonaise est le yen (¥ soit Alt-0165 au clavier du PC). Pour donner un ordre de grandeur, en octobre 2018, on avait 400¥ # 3€.
Les plus utiles sont la pièce de 100¥ et le billet de 1000¥. On verra pourquoi plus loin.

Quasiment indispensable, la carte SUICA (porte-monnaie électronique) est délivrée par des automates présents dans toutes les gares (appuyer la touche « English » sinon c’est coton…). Elle est consignée 500¥, et on peut la charger en introduisant des billets de 1000¥ dans l’automate.
Elle est utilisable (ainsi que d’autres cartes de paiement sans contact) sur tous les appareils comportant un lecteur sans contact portant l’indication « IC ».
Ainsi, elle permet de payer le métro, les trains et bus locaux. Elle sert aussi au contrôle d’accès aux quais de train et de métro.
Principe pour le métro, ou pour les trains acceptant le paiement par carte : on badge à l’entrée de la station de métro (subway station) ou de la gare de départ, et on re-badge en sortant de la station/gare d’arrivée. La machine prélève le règlement et indique le montant restant disponible dans la carte (ouvrir l’oeil, c’est fugitif).
Principe pour les bus urbains de Kyoto : on monte dans le bus sans badger, et on badge en sortie à la hauteur du chauffeur.

Pour les trains ou les bus nécessitant l’achat d’un ticket à un automate, les carte IC permettent de payer mais on peut aussi payer par billets de 1000¥ et pièces.

Autre utilisation de la carte « IC » : elle permet de payer à la commande (automate) dans certains restaurants.

Très utiles, les consignes à bagages (gares, gares routières, centres commerciaux) : paiement uniquement par pièces de 100¥. En général, on trouve à proximité des monnayeurs acceptant les billets de 1000¥.

Pour les distributeurs de boissons, tout dépend de la ville où on se trouve. A Tokyo, ils acceptent généralement les cartes IC. A Kyoto et dans beaucoup d’autres villes, il faut avoir de la monnaie.

Nous n’avons pas vu de sites à visiter dont l’entrée soit payable par carte IC.

On peut en théorie rendre la carte SUICA et récupérer son contenu disponible ainsi que la caution auprès du personnel des gares. Encore faut-il ensuite ne pas en avoir besoin pour un prochain trajet. A Osaka, une fois à l’aéroport (Kansai), c’est trop tard, aucun automate ou guichet de remboursement, pas même à la gare attenante à l’aérogare… Peut-être est-ce possible à Tokyo (Haneda).
Mais peu importe, car nous avons préféré les conserver pour un prochain voyage, en veillant simplement à limiter le montant restant disponible.

La question de la langue

« Bonjour » dépend de la journée. Mais on peut adopter la solution du sourire niais avec une inclinaison de la tête.
« Merci » se dit « Arigato ».
« Au revoir » se dit « Sayonara ». Mais en quittant un lieu, « Arigato » fait plaisir à la personne qui a fait un beau paquet cadeau ou s’est occupé du service à table.

Pour un séjour de 15 jours, le sourire niais et « Arigato » ont suffi. Avec un peu d’anglais, et avec le secours ponctuel d’un traducteur.

En effet, on peut être beaucoup plus courtois avec un traducteur français <-> japonais (applis Google ou Microsoft Traduction, SayHi, etc.). On peut facilement dire un mot gentil sur la qualité de la cuisine ou la beauté d’un objet, ou encore poser une question.
Mais ça se gâte si on attend une réponse… Si l’interlocuteur est jeune et/ou dynamique, et aussi de bonne volonté, il acceptera de répondre par une phrase courte adressée au smartphone. Sinon, si sa réponse est complexe et dure plus de 30 secondes, son topo n’évoquera rien au traducteur qui écrira un charabia épouvantable ou continuera à faire clignoter désespérément son voyant « parlez ». Dans ce cas, essayer l’anglais. Si ça ne marche pas non plus, renoncer à faire des phrases et tenter des gestes compréhensibles…
En dernier ressort, en revenir au sourire niais et glisser vers la porte en ayant l’air de s’excuser d’être encore là.

Une mention pour les chiffres et les nombres. Nous avons placé plusieurs fois « ni » pour dire « deux », mais à chaque fois le vendeur ou le serveur a collationné par un « two » ce qu’il avait compris. On gagne donc  en efficacité à dire d’emblée « two, please », avec le geste ad hoc d’une main tandis que l’index de l’autre main désigne l’objet que l’on veut acheter ou la photo du plat que l’on veut commander…

Pour le paiement d’un achat, l’interlocuteur a toujours une calculette à gros chiffres (ou un afficheur sur la caisse enregistreuse) pour indiquer la somme à payer, ainsi que la monnaie qu’il va rendre. Donc pas de soucis avec les nombres.

Acheter les devises

Fidèles à notre habitude de ne pas attendre d’être à l’aéroport d’arrivée pour trouver un bureau de change, nous nous sommes adressés pour notre voyage  après une petite étude comparative, à Yes-Change.

Paiement par virement bancaire.
Taux de change parmi les plus intéressants et sans surprise puisque bloqué à la commande.
Expédition par courrier avec signature, et assurée. Participation aux frais : 21€.
Le délai annoncé de 3 à 5 jours a été parfaitement tenu.
Au retour, la reprise des devises par courrier est possible sur demande par e-mail.
Et en plus ils sont très aimables au téléphone. Une très bonne expérience de bout en bout.

Autre service très comparable mais non testé par nous : Achat-or-devises

Taux de change et montant des frais de livraison très comparables.
Reprise des devises : seulement au comptoir (parisien).

Finalement, nous ne demanderons pas la reprise des devises. Nous avons choisi de les conserver pour notre prochain voyage au Québec : au lieu de changer des Euros sur place, on changera les Yens. On évitera ainsi de cumuler deux taux de change successifs. Le seul risque est que le Yen s’écroule (!), mais comme le nombre de billets s’est spontanément amenuisé pendant le voyage, on ne risque pas grand chose…

Indispensable : le Pocket Wifi

Il s’agit d’un petit boitier (taille et poids d’un petit smartphone) que l’on peut louer pour la durée du séjour. C’est un hotspot WiFi connecté sur internet en 3G/4G (comme on pourrait le faire avec un smartphone, mais sans les frais de roaming). Il est fourni avec un identifiant et un mot de passe qui permettent la connexion sécurisée de plusieurs appareils (smartphones, tablettes). Ne pas oublier de couper le WiFi de chaque appareil dont on ne se sert plus : cela permet au Pocket WiFi de se mettre automatiquement en veille et donc de moins consommer.

En pratique, avec une utilisation assez intense du traducteur et de Google Maps, la consultation de nos e-mails et divers recherches sur internet, une recharge quotidienne de la batterie suffit, et un forfait journalier de 300 Mo de datas va bien. Une batterie externe à sortie USB constitue une bonne sécurité tant pour le Pocket WiFi que pour les smartphones, mais nous ne l’avons jamais utilisée en 2 semaines.

Le Pocket WiFi donne accès au traducteur en ligne, à Google Maps, et, pour les transports par train, au site HyperDia qui donne tous les trains possibles (le nom, l’horaire, le numéro de quai de départ) pour aller d’un point à un autre, et pour chacun de ces trains indique si il est avec ou sans réservation des places et si un ticket (ou un PASS) est obligatoire. Sans traducteur, sans Google Maps et sans Hyperdia on doit se sentir bien seul. A cet égard, le Pocket WiFi est strictement indispensable.

Une astuce pour Google Maps : se faire, avant de partir, un fichier pdf (ou html) avec les liens (URL Google Maps) des hôtels. Un clic sur le lien en sortant du métro ou du bus, Google Maps s’ouvre automatiquement. Choisir alors le mode piéton, et suivre les indications quand l’appli s’est décidée sur l’orientation à prendre…
Une autre fonction bien commode pour les bus, en particulier à Kyoto (qui a un réseau démentiel de bus dont plusieurs lignes circulaires) : utiliser le mode bus de Google Maps, qui donne les arrêts les plus proche, les numéros de lignes de bus possibles pour un trajet donné et les horaires.

Une règle simple : métro à Tokyo, bus à Kyoto (dont le métro n’a que deux lignes Nord-Sud et Est-Ouest).

En cas de problème, demander

Dès qu’on commence à errer devant des panneaux d’affichage avec un air dubitatif (et il y a parfois de quoi si on en juge par le nombre de japonais qui font la même chose…) ou à déplier un plan, on a souvent quelqu’un qui se propose spontanément, en anglais, pour aider.
Sinon, ne pas hésiter à solliciter l’aide de quelqu’un. Nous avons même vu une jeune fille laisser passer son train pour nous aider à résoudre un problème de contrôle d’accès (trop long à expliquer surtout qu’on n’a pas encore tout compris à la logique de JR).

Note : « JR », en japonais, veut dire « SNCF » en français.
C’est pareil sauf que les trains sont rigoureusement à l’heure, impeccablement propres (pas de mégots, papiers, ou chewing gums millésimés au sol), et que les préposés ne délèguent pas le service clients à des vacataires en gilet rouge.
En bref, JR transporte et s’occupe des passagers alors que la SNCF fait rouler des trains. Ça se ressemble, mais ce n’est pas la même culture d’entreprise.

Se déplacer à pied – Quand les individus deviennent foule

Comme dit plus haut on obtient facilement de l’aide, et on est frappé par l’extrême amabilité des commerçants qui s’inclinent en vous remettant à deux mains le joli emballage cadeau qu’ils viennent de faire.
Mais curieusement, dans la rue ou dans les allées d’un magasin, les individus se fondent dans la foule comme une goutte d’eau dans la rivière. Il n’y a plus d’individus prévenants et attentifs à l’autre, on a affaire à un flux continu.
Normalement, sur un trottoir, on tient sa gauche. Sauf quand pour une raison métaphysique la foule a décidé qu’ici c’est à droite. Dans ce cas, faire pareil sans se poser de question.

Dans les escaliers roulants, on serre à gauche : la file de gauche monte patiemment, celle de droite sert à doubler. Si on a omis de faire la queue pour prendre la file de gauche, on est mal : jamais on n’aura le passage pour s’y insinuer, il ne fallait pas doubler. On est bon pour la file de droite ; et là, grimper les marches, et vite parce que ça pousse derrière. C’est une règle simple et efficace, on a vite compris.
Curiosité locale : à Osaka, on tient sa droite dans l’escalator au lieu de la gauche ailleurs.

Dans la foule, s’excuser pour passer entre deux personnes ou parce qu’on a bousculé quelqu’un est une notion inconnue. Mais on a vite pris le pli, et tout se passe bien. Un flux peut en couper un autre comme un canal peut couper une rivière : certaines gouttes vont tout droit d’autres changent de lit. La première fois c’est pétrifiant comme le quadrille à moto de la Garde nationale. Ça passe près, mais ça passe.
Pour descendre à la station de train, de métro ou de bus, inutile d’apprendre comment dire « merci de me laisser passer, c’est là que je descends ». Pousser vers l’avant avec conviction mais sans brutalité permet à l’info de se propager à la foule qui, soit descend, soit s’écarte pour laisser le passage.

Pour ajouter du piment à la chose, les vélos se faufilent sur les trottoirs en slalommant entre les piétons. Ne pas chercher à les éviter, ils s’en occupent, quitte à passer sur la route. Enfin c’est ce qu’on a constaté.

Le secret, c’est le regard vide : croiser le regard d’un autre piéton ou d’un cycliste, c’est le choc assuré ou (exemple vécu) le cycliste désemparé saute de son vélo, c’est très impressionnant…

Corolaire évident de ce déplacement en flux continu : ne jamais s’arrêter pour rattacher un lacet ou lire un plan, sortir du flux d’abord.

Il n’y a aucun jugement négatif de notre part dans ce qui précède, car ça fonctionne extrêmement bien :

  • Quand on fait la queue, personne ne resquille ;
  • Au feu rouge pour les piétons, tous s’arrêtent même s’il n’y a pas une voiture à l’horizon ;
  • Symétriquement, au feu vert pour les piétons, pas une voiture ne franchit le passage piétons (de plus ces passages sont intelligemment décalés pour qu’une voiture ait la place de tourner sans mordre sur le passage).

Le Japon a le génie de l’écoulement fluide des foules ; c’est un peu stressant la première heure, le temps de s’y faire, mais c’est très agréable pour le reste du séjour. Si on ajoute qu’on peut garder le smartphone ou le portefeuille dans la poche arrière du pantalon ou du sac à dos sans se le faire piquer, se déplacer à pied (on a quand même marché 115km…) ou en transports en commun au Japon est un réel plaisir et un total dépaysement.

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