Construction d’un modèle mathématique représentatif
Pour aborder de façon générale l’aérodynamique et la mécanique du vol des avions, on pourra se reporter à la page de liens, et en particulier au site de John Stewart Denker qui y est cité.
En effet, le présent document n’a pas l’ambition de synthétiser des sujets aussi vastes. Je n’en ai pas la compétence, et je n’ai pas l’ambition de l’acquérir car ces domaines ne me passionnent pas pour eux-mêmes, mais seulement comme moyen de mieux comprendre, en tant que pilote privé, comment fonctionne mon avion (ou plus exactement le DR400 de l’aéroclub…).
Ce dossier n’est donc que la mise au propre de ce que j’ai retenu comme pertinent pour comprendre les avions légers, et pour évaluer les paramètres déterminants dans leurs performances. Je parle bien de comprendre dans les grandes lignes le fonctionnement d’un avion existant, certifié, etc., pas de comprendre comment le concevoir ou le construire. Car il y a une énorme différence entre les deux : comprendre quels paramètres conditionnent la vitesse de croisière d’un avion existant est autrement plus simple que de déterminer, avant sa construction, ce qui fait qu’il sortira de situations délicates comme une vrille.
J’ai donc passé sous silence des notions pourtant fondamentales en aérodynamique comme le nombre de Mach et le nombre de Reynolds, mais que l’on peut négliger du fait du domaine de vol et des dimensions de l’avion. De même, je ne parle pas de la couche limite et de son comportement en aval de tel ou tel accident de surface, pas plus que je ne parle de l’angle entre la force de traction de l’hélice et l’axe du fuselage, autant de sujets qu’un constructeur considérera à raison comme importants.
Pour alléger l’exposé, j’ai fait de nombreux renvois vers des notes. Ceci m’a permis de conserver quelques développements mathématiques qui n’ont rien de passionnant en eux-mêmes, mais qui limitent le nombre de formules parachutées (il en reste…).
Suite conseillée : les équations de base du modèle.